ONU: la menace d’une catastrophe plane sur Ghaza

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a mis en garde contre une « catastrophe », si l’aide humanitaire n’est pas acheminée vers toutes les régions de la bande de Ghaza, soumise à une agression sioniste dévastatrice.
Par voie de communiqué rendu public lundi soir sur la situation dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, l’OCHA a déclaré que l’agression barbare des forces sionistes avait provoqué la destruction des infrastructures dans l’enclave palestinienne.
En ce qui concerne la Cisjordanie, l’OCHA a indiqué que les colons sionistes ont attaqué 17 villages palestiniens les 12 et 13 avril courant.
Le communiqué rappelle que deux Palestiniens sont tombés en martyrs lors des attaques perpétrées en Cisjordanie occupée, tandis que 45 autres ont été blessés.
Plus de 20 familles ont également été déplacées et des dizaines de maisons ont été dégradées à la suite des attaques des colons sionistes.
Le communiqué souligne que les travailleurs humanitaires à Ghaza essayent d’accomplir leurs tâches dans un « environnement de travail extrêmement hostile » en raison des restrictions imposées par l’entité Sioniste, telles que l’attente de plusieurs heures aux points de contrôle.
Le Programme alimentaire mondial et le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets, ont pu rouvrir une boulangerie à Ghaza pour la première fois depuis des mois et lui livrer du carburant suffisant pour 4 jours afin d’assurer son fonctionnement, ajoute le communiqué.
L’agence onusienne a alerté que si l’aide n’était pas acheminée à toutes les régions de la bande de Ghaza, « nous pourrions être confrontés à une catastrophe ».
Selon le centre satellitaire des Nations Unies (UNOSAT), 90 % des quelque 4 000 bâtiments situés le long de la frontière orientale de la bande de Ghaza ont été détruits ou endommagés.
Depuis le 7 octobre 2023, l’entité Sioniste mène une agression barbare contre la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit l’occupant sioniste à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour « génocide ».
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